Les mouvements de l'âme

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Des hauts puis des bas. De la joie puis du découragement. Des rires puis de la nostalgie. De l'amour puis de la colère.

Ces mouvements de l'âme, je les connais bien. Depuis que je me suis ouverte à mes émotions, depuis que je les accueille, les reçois, sans en rejeter aucune, ma météo intérieure est un peu comme celle de la Patagonie : les 4 saisons peuvent me traverser en une seule journée !

Je ne me surprends plus quand un coup de blues me plombe, ou quand tout d'un coup, j'ai envie de hurler à tout le monde : "Allez vous faire f...."! Au fil des années, j'ai appris. J'ai appris en observant la nature, en marchant, en méditant, en m'observant moi-même : absolument tout est mouvement ; tôt ou tard, ça passe.

Alors j'observe.

Je respire.

Je tire un enseignement.

Et puis ça passe.

En ce moment pourtant, j'ai la sensation que ces mouvements sont de plus en plus présents. Les astres ? La situation du monde liée à la pandémie ? La situation du monde tout court ? La cause se situe-t-elle à l'extérieur ou à l'intérieur de moi-même ?

Je n'ai pas de réponse à ces questions. Tout ce que je sais, c'est que ces mouvements de l'âme signifient une chose.

Je suis en vie.

Peut-être que simplement, la vie se fait plus intense en moi. En cette ère un peu chaotique, une ère que je conçois comme une ère de transition (et je pense que nous n'en sommes qu'au début ), la vie s'accroche à moi et m'embarque dans son grand huit.

Des hauts puis des bas. De la joie puis du découragement. Des rires puis de la nostalgie. De l'amour puis de la colère.

Les 4 saisons me traversent et je les traverse. Comme en Patagonie, je poursuis mon chemin, pas à pas, quelles que soient les conditions. Mon mouvement n'est ni d'avancer ni de reculer, il est de bouger, de décider, d'agir, d'œuvrer.

J'en oublie le temps.

Je m'ancre dans le présent.

Ce que j'y trouve ?

Un instant : un sourire éternel.