Quel est le pouvoir de nos pensées ?

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Lors de mon dernier Live sur la méditation (voir sur mon profil Facebook), j’ai évoqué brièvement un concept que je trouve particulièrement intéressant sur notre façon d’appréhender l’existence : la réalité dépend de notre observation. En d’autres termes, ce que nous voyons dépend de la façon dont nous envisageons – personnellement – les choses. En d’autres termes encore (oui, j’aime les reformulations !), il n’y aurait pas UNE réalité mais DES réalités qui, en outre, coexisteraient en même temps.

L’une des conséquences de cela serait ÉNORME : nous aurions le pouvoir de CHOISIR notre réalité et, de fait, de provoquer ce que nous voulons.

Alors oui, ça paraît étrange … Mais disons que plus j’en apprends sur le monde – théoriquement et empiriquement – plus je pense qu’il y a une certaine vérité derrière cela.

Scientifique de formation – et dubitative par nature – j’aimerais commencer par m’appuyer sur certains principes qui ne datent pas d’aujourd’hui.

L’un des principes de la physique quantique est la « superposition quantique » qui nous indique qu’une particule (un électron par exemple) peut être à plusieurs endroits en même temps. La position d’un électron n’est donc pas définie de façon précise : « il est à CET endroit précis à l’instant T », mais par un jeu de probabilités : « il a x % de chance d’être ici, y % d’être là et z % d’être là ».

En 1935, le physicien Erwin Schrödinger cherche à illustrer ce principe quantique et le ramène à notre monde macroscopique. C’est la célèbre expérience du chat de Schröedinger, qui m’a fascinée lorsqu’on me l’a enseignée. Il faut bien comprendre que cette expérience est une pure expérience de PENSÉE et n’a pas été réalisée « pour de vrai ».

Donc, voici l’expérience.

Au lieu de parler d’une particule – un peu abstraite pour nous autres, commun des mortels – Erwin Schrödinger prend l’image d’un chat. Celui-ci est enfermé dans une boite où l’on ne voit rien de l’extérieur. Dans cette boite, il se trouve un mécanisme qui casse une fiole de poison s’il y a désintégration d’un atome d’une substance radioactive, qui se trouve également dans la boite. En fait, un dispositif particulier est mis en place de telle sorte qu’il y ait une chance sur deux pour que l’un des atomes de la substance radioactive se désintègre.

Ce qu’il faut retenir, c’est que cet évènement de désintégration est TOTALEMENT aléatoire et, par conséquent, PERSONNE n’est capable de prédire si le mécanisme prévu pour casser la fiole – et empoisonner le chat – va s’enclencher ou non.

La question posée est alors : quel est l’état du chat dans la boite ? Mort ou vivant ?

Voici la conclusion à laquelle Erwin Schrödinger aboutit :
« Tant que personne n’ouvre la boite, le chat se trouve dans une superposition des 2 états : 50% dans l’état Mort ET 50% dans l’état Vivant.
Ce n’est qu’au moment où l’on ouvre la boite, et où l’on observe le chat, que l’un des 2 états va être constaté : mort ou vivant, avec une probabilité de 50% pour chacun. »

Donc, l’état du chat – mort ou vivant – dépend de NOTRE observation. Autrement dit, c’est l’observation seule qui transforme la possibilité en réalité.

Alors oui, cette expérience de pensée (j’insiste : ce n’est pas réel !) n’a vocation qu’à illustrer un principe quantique et ne peut être rapportée vulgairement à notre monde classique, macroscopique.

MAIS

Considérons non pas le monde macroscopique, mais le monde de nos pensées et de nos émotions.

J’ai fréquemment entendu parler du « pouvoir de nos pensées », des théories relatives à la « loi de l’attraction », selon lesquelles nos pensées vont façonner notre monde : si nous VOULONS, sincèrement et profondément, quelque chose, et que nous fixons nos intentions en adéquation avec cette volonté, les choses vont finir par se réaliser, à condition évidemment d’agir.

Pourquoi pas ?

Imaginons, comme le suggère la physique quantique, que tout ce qui n’est pas encore réalisé n’est que probabilité et existe simultanément. Par conséquent, tout ne serait que « pur potentiel ».

Par ailleurs, imaginons – et c’est ce que je crois – que nos pensées, et d’autant plus nos émotions, soient énergie, donc reliées à des particules. C’est d’ailleurs ce que nous disent les neurosciences : d’un point de vue neuronal, nos pensées et nos émotions ne sont rien d’autre que de l’activité électrique – et donc de l’énergie – dans notre cerveau, ce qui est notamment observable par IRM.

Donc, les pensées et les émotions que nous formons à l’intérieur de nous – l’énergie – impacte inévitablement le monde qui nous entoure. Et si l’on considère que tout n’est que « pur potentiel », cela signifierait que nous pouvons orienter NOTRE réalité vers une possibilité plutôt qu’une autre et, in fine, provoquer ce que nous voulons.

Alors oui, intuitivement, j’ai tendance à croire à cette possibilité (et j’aime tenter de l’expliquer rationnellement, même si ceci n’est qu’une esquisse !). Et parce qu’il me faut conclure, je reprendrais Socrate : « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ». Et c’est GÉNIAL, car c’est précisément ce doute qui nous permet de croire …

Sur ce, je vous laisse à vos propres pensées, émotions, et énergies. 🌟

Linda